dimanche 19 août 2012

Au sec et au frais à Secheval




Visite "intégrale" de ce qui peut l'être durant 3h ce samedi 18/08/12  du chantoir de Sécheval, question de voir comment il a vécu les semaines -pour ne pas dire les mois- de mauvais temps qui ont été le lot de la Belgique en ce premier semestre.

Ma foi, pas de catastrophe à déplorer. Au vu des galets et cailloux lessivés, le trou a assurément avalé beaucoup d'eau mais est resté tel que nous l'avions visité en décembre 2011, à savoir un "passe-muraille" bien nettoyé et un réseau "Vandersleyen" à nouveau pénétrable. A la différence près, c'est que par ces jours de canicule, la cavité est quasi à sec, ce qui nous laisse le loisir de fouiner.

Première impression : derrière les premiers coudes du réseau Vandersleyen, nous pensons retrouver la diaclase qui se pince dans le prolongement du Passe Muraille. Idem pour le boyau à sa sortie qu'emprunte le ruisseau, nous pensons qu'il se retrouve ici aussi. Du coup, l'intérêt d'avoir ouvert ce qui aurait pu être un super raccourci n'a peut-être plus de sens (à vérifier quand même), sinon de toute façon pouvoir envisager un accès direct au siphon plongé à l'époque par JPT (revoir le diaporama). C'est certes un endroit qui mériterait d'être revu avec des "tubas" et "fils" plus appropriés... mais pour ça, il faudrait encore ouvrir le "casse-tête chinois", diaclase au franchissement limite et tordu au possible. On y enverra asap notre taupe pour mieux se rendre compte du boulot à effectuer !

Mais pour l'heure, et pour autant que nous puissions profiter de l'étiage, il y a d'abord à faire coté "ancien" réseau, avec d'une part un terminus exigu et encombré qui laisse entrevoir un point d'interrogation et d'autre part une haute diaclase étroite  précédant un boyau siphonnant. Bien d'autres amorces de diaclases et fissures existent mais archi colmatées par de la glaise et des galets quand ce n'est pas des branchages, planches, madriers et même vieux pneus. Notre grille placée sous le ressaut d'entrée devrait mettre un terme à ces apports indésirables.

Le déblai d'un soupirail nous a quand même tenu en haleine aujourd'hui. Voyant un beau conduit bien dessiné derrière, nous l'avons rendu à mains nues franchissable. Mais la première fut de courte distance. A peine 5 m et déjà une cloche entièrement bouchée de graviers. Dommage, on se voyait déjà à Remouchamps autrement que par la route, ce qu'il a bien fallu faire en attendant pour nous rendre à la permanence habituelle au Chalet.

Le duo du jour : un Pascal curieux, motivé à y revenir et un Jack bien con d'avoir été trainer ses côtes froissées dans ce trou aux étroitures peu commodes, à retoucher absolument avant d'entamer des travaux plus importants, dont une mise à jour topo pour bien cerner le tout.

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Jack